Dans un premier article, j’expliquais pourquoi les téléphones mobiles contrefaits représentaient de potentiels menaces pour le développement de nos économies.
Même si la résilience est l’une des caractéristique des populations sahéliennes, il est important d’observer la manière dont cette partie du monde sera capable de s’adapter devant une problématique jusqu’ici méconnue. C’est-à-dire la sécurisation de nos matériels informatiques.
Telle une tumeur, les téléphones mobiles contrefaits continuent leur propagation sans être inquiétés. Mais comment stopper cette dangereuse progression ?
Implication du gouvernement à tous les niveaux
L’État doit veiller au respect de la législation existante et en créant de nouvelles. Même s’il faut reconnaître que nos pays étant pauvres n’ont pas tellement le choix. En effet, une implication trop sévère de l’État dans le dossiers des téléphones contrefaits risque de créer de la spéculation. Les prix vont monter rendant une grande partie de ces outils inaccessibles pour beaucoup.
L’application des mesures pourra être progressive et donc s’adapter au contexte socio-économique local.
Informer la population sur les risques liés à l’usage de ces téléphones
La prévention reste un puissant outil de lutte contre divers phénomènes. S’agissant de l’utilisation des téléphones contrefaits, des campagnes de sensibilisation permettrons de conscientiser la population. Entre dangers sur la sécurité, la santé ou l’environnement, l’absence de garantie et les faibles performances de ces téléphones, le consommateurs sera libre de ses choix une fois informé.
Poser un cadre réglementaire solide
Une profonde réforme de la législation doit être à l’ordre du jour. Elle servira par exemple à la mise en place d’instruments juridiques ou répressifs capables d’apporter une réponse efficace. Par exemple, la collecte de données ou la planification d’opération de saisie au niveau des marchés noirs.
Cependant, le principal obstacle à la mise en place d’une telle mesure reste son coût élevé. Le Niger étant un pays pauvre avec d’innombrables défis à relever il doit faire un choix en matière d’investissement. D’autant plus que les dangers liés à l’usage de téléphones contrefaits paraissent intangibles. N’étant pas très perceptibles autant par le gouvernement que par la société civile, de tels investissements devront se justifier.
Collaborer avec les opérateurs
Une autre approche peut également être mise en place. Il s’agit d’impliquer les opérateurs de la téléphonie mobile. Grâce au fingerprinting qui est une technique d’identification capable de poser un profil assez précis d’un terminal mobile en récupérant différentes données.
Ceci permettra, in fine, de bloquer à distance le téléphone mobile contrefait sur le réseau de l’opérateur. Mais une fois encore, on se trouve face à un deal. N’est-il pas risqué de perdre des clients pour un opérateur qui décide de bloquer systématiquement les téléphones contrefaits sur son réseau?
En tout cas bonne réflexion sur le comment lutter contre les téléphones au Niger..espérons bien que les gens puissent s’aspirer de cette idée bien-fondé sur une base.
En tout cas très bonne réflexion sur le comment lutter contre les téléphones au Niger..espérons bien que les gens puissent s’aspirer de cette idée bien-fondé sur une base. Pour pourvoir éviter les dangeux qui relient le téléphone portable.