L’augmentation des coûts des communications, notamment de l’internet, est un problème important qui touche actuellement le Niger. Les tarifs ont connu une augmentation significative le 15 janvier 2023, ce qui va rendre la vie quotidienne encore plus difficile pour les personnes à faible pouvoir d’achat. Selon les opérateurs de téléphonie mobile, cette hausse des coûts est due à une décision de l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste (ARCEP) adoptée le 31 août 2022.

Les Nigériens qui font déjà face à une inflation croissante des prix des produits de première nécessité, doivent maintenant gérer l’augmentation des coûts des communications électroniques. Cela va avoir des conséquences sur de nombreuses activités, allant des étudiants aux promoteurs de petites entreprises en ligne, en passant par les demandeurs d’emploi.

Le Directeur des réseaux et services des communications électroniques de l’ARCEP a expliqué que cette augmentation des coûts des forfaits internet était nécessaire pour améliorer la transparence, la lisibilité et la qualité des services. Selon lui, cette décision est basée sur deux constats principaux relevés lors d’une étude générale réalisée sur le marché des télécommunications. Le premier constat est la prolifération des promotions appelées « Bonus » qui ont un impact négatif sur la transparence et la lisibilité des offres pour les consommateurs. Le second est lié à la mauvaise qualité des services introduits par ces promotions, qualifiées d’abusives.

Cependant, ces raisons ne semblent pas suffisamment justifier l’augmentation des coûts de l’internet qui pèsent sur les consommateurs. De plus, le Directeur des réseaux et services des communications électroniques de l’ARCEP a déclaré que l’ARCEP n’a pas le pouvoir de fixer les tarifs à la place des opérateurs, en référence à l’article 35 de la loi 2018-45 portant réglementation des communications électroniques au Niger. Il souligne que cet article prévoit la liberté de fixation des tarifs par les opérateurs, mais il reste à se demander si cette liberté est liée aux exigences de l’ARCEP.
En tout état de cause, l’augmentation des coûts des communications électroniques est un sujet préoccupant pour les Nigériens.

Ousmane

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